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novembre 2009
J'ai accueillis en novembre2008 un animal un peu particulier à la maison, j'ai promis cette été à mes clients de la ferme pédagogique de leur raconter cette expérience inoubliable, et...un peu éprouvante,voici l'histoire de TIRELIRE :


Tout d'abord, petit retour en arrière :

TIRELIRE ET BEAUGOSSE :

Il y a 4 ans j'avais acceuillis deux cochons vietnamiens du zoo de Besançon, un mâle BEAUGOSSE et une femelle TIRELIRE.Tous deux étaient agés de 2 ans et il étaient sauvages et "légerement agressifs".
Au zoo, on les avaient laissés dans un parc, et ils n'avaient des contacts qu'avec les soigneurs qui leurs donnaient la nourriture sans entrer dans leur enclos.
 On les avait retiré de la ferme pour les enfants, car ils s'attaquaient aux poules et aux visiteurs!
Bref, ils sont arrivés chez moi, et je les ai mis dans deux boxes séparés...pour ne pas avoir de bébés!

Tous les jours, je leur rendais visite, et une fois qu'ils ont compris que j'étais leur nouvelle nounou, j'ai tenté d'entrer dans les boxes. BEAUGOSSE me raccompagnait systématiquement et très énergiquement à la porte; TIRELIRE me tolérait, mais à une distance raisonnable et à condition que je ne fasse aucun mouvement. Alors je suis entrée chaque jour dans les boxes en leur parlant, et en bougeant le moins possible. BEAUGOSSE ne voulait rien savoir. TIRELIRE a fini par me laisser entrer en restant indifférente.

Au bout d'un mois, je pouvais passé 10 secondes chrono dans le boxe de BEAUGOSSE, et une heure dans le boxe de TIRELIRE. J'ai fini par prendre mes habitudes : tous les jours, chaque fois que j'avais du temps libre (et l'hiver j'en ai un peu), j'ai rendu visite à mes deux protégés : une visite "éclair" à BEAUGOSSE, qui continuait de m'expulser avec force de grognements, et une longue visite à TIRELIRE avec qui je passais parfois une après midi.
 J'emportais un livre et je m'asseyais sur un morceau de bois et je lisais en faisant des commentaires et en laissant de la nourriture pour elle à 1 m, puis à 50 cm, puis tout près de moi.
Très rapidement, j'ai pu carresser ma copine, puis la gratouiller, et enfin, l'enlacer et jouer avec elle sans qu'il n'y ait plus aucune peur de sa part.

Au printemps, Robin, mon fils et mes filles pouvaient venir "gratouiller"  TIRELIRE sans diffculté, puis ce fut le tour des amis, de la famille et quand il fut évident qu'elle n'avait plus la moindre peur, ni animosité envers le genre humain, les enfants des écoles entraient dans son boxes (parfois 120 par jour), pour la caresser, lui amener une petite friandise et
lui parler




TIRELIRE dans son boxe, au contact des enfants



TIRELIRE a été pendant 5 ans une fidèle compagne, pleine de malice, douce affectueuse et d'un calme a toute épreuve.




TIRELIRE au contact d'enfant et de jeunes adultes handycapés, malgré les cris des visiteurs,elle sait qu'il faut rester immobile pour ne pas leurs faire peur...C'est vraiment un amour!


 Comme entre temps BEAUGOSSE est mort d'une crise cardiaque (il était très gros et toujours en colère), TIRELIRE a apprécié la compagnie de deux poules qui avaient élu domicile dans son boxe et qui lui offraient chaque jour deux oeufs qu'elle mangeait avec délice.
A la place de BEAUGOSSE, nous avons pu recueillir JOJO, un cochon qui avait été gagné à une loterie par des personnes qui vivaient en pavillon....

L'histoire de JOJO :
Nous sommes allés chercher JOJO, un dimanche soir, avec mon gamin, en urgence, car les propriétaires ne savaient plus quoi faire de ce mâle qui grossissait à vue d'oeil et qui avait un caractère très affirmé. Nous avons ramené JOJO,
à la ferme, mais il n'était pas castré, et il est un peu "nerveux"










Non, c'est pas un affreux "JOJO", mais c'est vrai qu'il est impressionnant, et personne n'a envie de lui faire un câlin.
Quand on fait son boxe, il faut choisir le jour, car parfois il est joueur et assez sympa, mais souvent il nous raccompagne à la porte en nous faisant comprendre qu'il n'est pas interressé ! Alors on repasse un autre jour, et jojo reste dans un boxe sale....mais pas trop longtemps, car il aime bien quand même qu'on s'occuppe de lui!








TIRELIRE nous quitte....
Cette histoire aurait pu durer longtemps encore, mais un jour d'octobre 2008, Tirelire s'est endormie et ne s'est jamais réveillée.


 Il fallait chaque jour passer devant son boxe vide, et supporter le silence et l'absence.C'était justement insupportable, alors l'idée à germer dans ma tête, de trouver une autre TIRELIRE, et cette fois d'accueillir un cochon tout bébé, ce qui est un luxe à la ferme, car nous accueillons surtout des animaux adultes abandonnés, ou qui nous sont confiés par des propriétaires qui doivent se séparer de leurs compagnons, faute de place, de temps...

Je me suis mise donc en recherche d'un petit cochon sur internet, et j'ai trouvé mon bonheur.
Une fortune, certes, pour acquérir la nouvelle TIRELIRE, mais la promesse aussi d'une nouvelle histoire, et d'un boxe rempli de grognements, de câlins et de cette odeur particulière qui me manquait tant.
Tirelire arriva donc chez nous un 4 novembre. Elle était rose avec des taches noires, de race "goettingen"

Et voici enfin ce que je me proposais de vous raconter : l'histoire de TIRELIRE , qu'on surnomme ausi TIRELOU, ou encore LOULOUTTE








Tirelire à la maison, elle a deux mois et elle fait ses besoins dans un couvercle de poubelle, que j'ai stabilisé, grâce à un carton, parce que si les toilettes bougent, alors c'est la peur assurée, et les besoins dispersés dans la pièce...
Tirelire avec Anvers, la poule de mon fils, également élevée à la maison, tant qu'à faire...!





Plus que son histoire, c'est une réflexion sur la possibilité ou pas de pouvoir élever un cochon à la maison qui me fait raconter aujourd'hui cette expérience inoubliable!
SUITE AU PROCHAIN FEUILLETON
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